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LES SCULPTURES REEALISEES AVEC CETTE TECHNIQUE SONT UNIQUES 

    Ces pièces sont fabriquées selon la technique de la cire perdue comme oeuvrent les africains de Ouagadougou (Burkina Faso).

Chaque pièce est modelée en cire puis recouverte d’un mélange terre et crottin de cheval pour faire le moule.

Celui ci, en cuisant, laisse échapper la cire à la place de laquelle on coule le bronze.

Enfin le moule est cassé pour laisser apparaître la sculpture qui sera ensuite ciselée et patinée

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Fonderie d’art à la cire perdue, technique africaine

1 Le modelage de la sculpture en cire.

 La cire d’abeille est additionnée d’un peu de paraffine et d’huile de lin. Elle est fondue et filtrée 5 fois.

La cire est sculptée à partir de plaques ou de blocs entre 30° et 35° sur un petit brasero au charbon de bois ou dans l’eau chaude pour la maintenir à température.

2 La confection du moule en terre autour de la cire.

C’est en mélangeant à part égale de la terre et du crottin du cheval que l’on obtient la matière pour faire le moule. On l’appelle le banco.

Le crottin est finement effiloché pour obtenir des fibres et de la poussière.

Il rendra le banco poreux afin que les gaz s’échappent lors de la coulée du bronze dans le moule.

Le malaxage entre la paume et le pouce en poussant des deux mains, le banco est pilé très fin au marteau afin d’écraser les moindres petits cailloux. La texture doit être fibreuse quand on casse la motte de banco.

Etaler sur la cire en trois couches après séchage de chacune.

1 – sur 5 mm d’épaisseur en prenant soin de ne laisser aucun vide qui serait comblé par le bronze.

2 – sur 5 mm encore, ajouter les cônes de coulée ou attaques.

3 – entourer de fil de fer ou de fer plat pour les grandes pièces et ajouter la 3° couche de banco de 5 mm pour recouvrir le tout.

Terminer en passant une couche de barbotine : terre et sable fin.

3- La cuisson du moule

Retirer la cire des moules en chauffant sur un feu de bois léger en avançant les moules petit à petit. Récupérer la cire dans une boite.

La cuisson se fait sur un grand feu de bois très sec : hêtre, pommier jusqu'à ce qu’aucune fumée ne sorte du trou de coulée.

 Le bois recouvre en entier les moules et est ajouté au fur et à mesure de la combustion.

 

4- La fusion du bronze.

Le fourneau servant à chauffer le creuset est fabriqué dans un ½ bidon de 200 litres tapissé intérieurement de briques scellées avec de la terre.

 Un trou est percé tangentiellement en bas du fut pour passer l’embout de la soufflerie.

Des boulets de charbon sont déposés au fond et tout autour du creuset rempli de chutes de bronze.

Pour recharger le creuset en bronze, mettre la soufflerie au ralenti et déposer le bronze chaud doucement dans le bain en évitant les projections, puis le creuset est décollé du fond avec une grande pince, la chauffe peut reprendre.

Renouveler cette opération jusqu’au remplissage du creuset si besoin.

Ajouter de l’étain à la fin pour augmenter la fluidité et la ténacité selon le test : cueillir du bronze, étaler par terre une fine pellicule qui sera pliée plus de 5 fois.

5- La coulée

La coulée se fait aussitôt que les moules chauds sont alignés dans des calages de sable sec afin de contenir le bronze qui s’échapperait d’un moule percé.

 

Le démoulage peut se faire dans les minutes qui suivent après avoir plongé le moule et le bronze dans l’eau.

 

Casser le moule en attaquant les tranches au marteau et refroidir si le bronze est encore chaud.

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